La réintégration du Maroc au sein de l'Union africaine (UA) le 30 janvier 2017 et le retrait de la reconnaissance de la pseudo «rasd» par plusieurs États africains ont affaibli la position algérienne sur la question du Sahara marocain.
C’est ce que souligne une note d’analyse du Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) basé à Bruxelles.
La réintégration du Maroc au sein de sa famille institutionnelle africaine a en effet constitué un événement historique aux enjeux multiples.
A la faveur d’une stratégie diplomatique basée sur la solidarité agissante avec les pays frères et amis du continent, le Maroc a su convaincre, à force d’arguments juridiques, politiques et historiques solides, de la justesse de sa cause.
Cette conviction a été, de l’avis des observateurs, renforcée par la pertinence de la proposition marocaine d’autonomie dans la région du Sahara marocain, l’élan de développement que connaissent les provinces du sud et la dynamique enclenchée par les retraits de reconnaissance de la pseudo "rasd".
Ces éléments ont encouragé l’Union africaine à consacrer, dans sa doctrine et ses positions, la compétence exclusive des Nations unies en matière de supervision du processus politique de règlement de la question du Sahara marocain.
Le différend régional autour du Sahara dit «occidental» est un conflit artificiel imposé au Maroc par l’Algérie. Le polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d’un Etat factice au Maghreb.
Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et fait obstacle à l’intégration économique et sécuritaire de la région.■