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Sahara marocain: Les fous du polisario

Sahara marocain: Les fous du polisario

Menace terroriste, chantage gazier, accusations farfelues…, les ennemis du Royaume ne reculent devant rien pour se mettre sous le feu des projecteurs.

 

Par D. William

La marionnette d’Alger n’arrive toujours pas à digérer la normalisation des relations entre Rabat et Madrid. Pour le polisario, la pilule est difficile à avaler. D’autant que l’Espagne s’est départie de sa neutralité légendaire pour embrasser une vérité historique : la marocanité du Sahara.

Cela a été réaffirmé dans la déclaration conjointe, lors de la visite officielle effectuée dans le Royaume jeudi 7 avril par Pedro Sánchez, président du gouvernement espagnol. Le pays ibérique «reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ainsi que les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable. A ce titre, l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend». Ce revirement majeur dans la politique extérieure espagnole lui vaut de véritables inimitiés au sein du polisario.

Entre intimidations et menaces, les séparatistes ne font pas d’économie dans les mots pour stigmatiser le gouvernement espagnol, accusé de «trahison». La semaine dernière, dans un entretien avec la chaîne de télévision espagnole Telecinco, le chef du polisario, Brahim Ghali, a, dans des propos à peine voilés, menacé l’Espagne de lui «faire payer la facture» de son engagement politique aux côtés du Maroc. Pas étonnant, il est dans la même lignée que son marionnettiste. En effet, le président algérien Adbelmadjid Tebboune est très tôt monté au créneau pour qualifier d’«inacceptable moralement et historiquement» la décision souveraine de l’Espagne de soutenir le plan d’autonomie du Maroc. «Nous avons de très solides liens avec l'État espagnol, mais le chef du gouvernement (Pedro Sanchez, ndlr) a tout cassé», avait-il ajouté, non sans avoir rappelé son ambassadeur en Espagne. Cette escalade verbale intervient sur fond de tensions économiques, Alger utilisant entre autres le gaz comme moyen de pression sur l’Espagne, voire de chantage.

D’ailleurs, début mai, et pour faire payer à Madrid ses accointances politiques avec Rabat, Alger a décidé de réduire de 25% les quantités de gaz qu’elle lui livrait. Mais pour réduire sa dépendance du gaz algérien, l’Espagne se tourne davantage vers les Etats-Unis. En février dernier, et pour le deuxième mois consécutif, les achats de cette matière première aux ÉtatsUnis ont dépassé ceux de l'Algérie, qui était le principal fournisseur jusqu'à fin 2021.

Selon Enagás, le gestionnaire du système gazier espagnol, l'Espagne a acheté 12.472 gigawattheures (GWh) de gaz naturel aux États-Unis, contre 8.801 à l'Algérie. Ainsi, le poids du gaz naturel d'origine américaine a représenté 32,9% du total des importations espagnoles, tandis que l'Algérie arrivait en deuxième position avec 23,2%.

 

Menace terroriste

Pour Alger et le polisario, le problème n’est pas en réalité l’Espagne. Leur obsession, c’est plutôt le Maroc. Ce Maroc qui se développe et se modernise. Ce Maroc devenu l’interlocuteur privilégié de l’Occident et du Moyen-Orient. Ce Maroc qui œuvre inlassablement pour la stabilité et la sécurité de la région, en portant en bandoulière la sacralité de son intégrité territoriale. Ce Maroc qui engrange les succès diplomatiques : jeudi 26 mai, la République du Suriname a ouvert un consulat général à Dakhla, marquant ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale, et portant à 25 le nombre de consulats ouverts dans les provinces du Sud (13 à Dakhla et 12 à Laâyoune).

Et c’est tout cela qui dérange, au point que les ennemis du Royaume en appellent à le déstabiliser en y commettant des actes terroristes. La semaine dernière, le soi-disant chef des milices armées du polisario, Mohamed El Ouali Akik, a appelé à mener des «opérations commando» à l’intérieur du Royaume, rapportent les médias espagnols.

«La guerre s’étendra aux villes (…) de Dakhla, Laâyoune, Smara et Boujdour avec des opérations commando contre des cibles marocaines», a notamment affirmé Akik, cité par La Razón. Ce n’est pas la première fois que le polisario incite à des opérations sur le sol marocain. En novembre dernier, cette entité et d’anciens militaires proches du régime algérien ont demandé aux séparatistes de commettre des attentats terroristes sur le territoire national, pour semer «le désordre et la terreur dans la société marocaine».

Un appel qui faisait suite aux menaces de guerre de Tebboune, qui avait accusé le Maroc d’avoir «tué trois ressortissants algériens dans un bombardement», promettant que «leur assassinat ne restera pas impuni». Clairement, le pouvoir algérien et le polisario veulent tout sauf la paix. Mais le dessein du petit toutou et de son maitre est connu  : maintenir à travers des manœuvres malsaines le statu quo autour du conflit artificiel du Sahara marocain afin de se donner une légitimité et d’exercer leur pouvoir pour continuer à bénéficier de privilèges indus. Malheureusement, le pouvoir avilit. Rend fou. A Alger et dans les camps de Tindouf, ce sont les fous qui ont le pouvoir. 

 

 

 

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