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Tindouf : Enfants-soldats, trafics, exactions et impunité

Tindouf : Enfants-soldats, trafics, exactions et impunité

Les camps de Tindouf sont un territoire à part. Un territoire où l’Algérie et le polisario font la pluie et le beau temps. Un territoire qui sert de laboratoire à ces esprits criminels. Un territoire qui, surtout, contribue à l’instabilité du Sahel et du Maghreb. 
 

 
Tindouf est devenue une zone de non-droit où le pouvoir algérien et ses acolytes du polisario asservissent les populations et commettent toutes sortes de crimes et délits : enrôlement d’enfants-soldats, tortures, détentions arbitraires, détournement des aides humanitaires destinées aux séquestrés de Tindouf, trafic illégal et vente d’armes, implication des séparatistes dans des actes terroristes dans la région sahélo-saharienne…, tout y passe.
 
A Tindouf, prospèrent des hommes sans foi ni loi. En toute impunité. Malgré les cris d’orfraie lancés par les observateurs de l’ONU et plusieurs ONG internationales.
 
Tragédie des enfants-soldats
 
A New York, la tragédie des enfants-soldats a été vigoureusement dénoncée jeudi dernier, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. La présidente de l'Internationale des femmes démocrates chrétiennes, Anna María Stame, a fustigé les méthodes utilisées par le mouvement séparatiste dans le Sud-Ouest de l’Algérie pour recruter des enfants et les soumettre à des entraînements «que même les adultes ne peuvent supporter».

 
«Après une simple recherche sur Internet, j'ai personnellement découvert l'horreur subie par ces enfants qui peinent à manier des armes plus grosses et plus lourdes que leur taille, face à des instructeurs impitoyables qui trouvent du plaisir à les faire souffrir, comme s'ils étaient de vrais soldats adultes», s’est-elle indignée. Pourtant, explique-t-elle, «ces enfants sont censés être protégés par tout un arsenal de lois et de droit international contraignant pour les États, dont la Charte des Nations unies, la Charte des droits de l'homme, la Convention de Genève et la Convention relative aux droits de l'enfant», a-t-elle relevé.
 
«En plus d'un entraînement militaire pénible, ces enfants sont soumis à un endoctrinement idéologique basé sur la radicalisation, la glorification de la violence, la haine de l'Occident et surtout du Maroc», poursuit Anna María Stame. Non sans souligner qu’il s’agit d’un crime de guerre que la communauté internationale se doit de dénoncer et de combattre. 
 
Giulia Pace, membre de l’ONG «IL CENACOLO», ne dit pas autre chose. Dénonçant le fait que les camps de Tindouf constituent l’une des plus vastes concentrations d’embrigadement militaires d’enfants en Afrique, elle affirme que le pays hôte et le “polisario” sont coupables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. 
 
Sur un autre registre, la collusion d’éléments du polisario avec les réseaux extrémistes et de drogue qui sévissent dans la région sahélo-saharienne est un fait établi. Elle est dénoncée depuis plusieurs années par des experts de l’ONU, sans résultat. Les camps de Tindouf sont en effet devenus une plaque tournante du trafic d’armes vers le Sahel et du soutien aux groupes terroristes. Le polisario compte ainsi des membres qui ont créé des organisations terroristes ou ayant rejoint des groupes terroristes existants.
 
Aujourd’hui, il y a une vérité incontestable : les actes que posent l’Algérie et le Polisario, constituent véritablement une menace pour l’ensemble du Sahel et du Maghreb. Et cela va durer encore longtemps tant que ce duo machiavélique agira en toute impunité. Tant que les généraux algériens continueront à utiliser la cause du Sahara marocain comme paravent pour se maintenir indûment au pouvoir. 
 
F. Ouriaghli

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