Pour rappel, en février 2013, la Chambre criminelle (1er degré) chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Rabat avait prononcé des jugements allant de l'acquittement à 5 ans de prison ferme à l'encontre des 6 personnes poursuivies dans le cadre de l'affaire Comanav. Taoufik Ibrahimi, accusé principal, avait écopé de cinq ans de prison ferme. La Cour a inculpé les accusés, qui étaient poursuivis en état de liberté provisoire, pour "participation au sabotage d'établissements publics (ports et bateaux) et entrave à la liberté du travail" conformément aux articles 129, 288 et 591 du code pénal.