Le cinéaste marocain Hassan Benjelloun a choisi de revisiter, avec une touche humaniste, une facette de la tragédie palestinienne dans son nouvel opus "Pour la cause", projeté en avant-première, lundi soir, au Megarama de Casablanca.
A travers la saga d'un jeune guitariste palestinien, Benjelloun, absent des salles depuis 2013 (La lune rouge), a livré une vision poignante du déchirement d'un peuple qui croupit sous le joug de l'occupation, tout en adressant des clins d'œil subtils sur la solidarité spontanée des Marocaines avec les dépositaires de la "cause" et la situation saugrenue des frontières avec l'Algérie.
L'avant-première de ce film, qui sera sur les écrans le 1er janvier prochain, a laissé une bonne impression auprès d'un nombreux public de professionnels et de cinéphiles, visiblement séduits par les performances du Palestinien Ramzi Maqdissi et Julie Dray.
Ils jouent les principaux rôles de Karim et Sirine, une chanteuse française aux origines juives, accompagnés d’un casting de premier choix du côté marocain avec Aicha Mahmah, Abderrahim El Maniari, Sandya Tajeddine et Fadwa Taleb, entre autres.
Hassan Benjelloun, âgé de 69 ans, a produit et a réalisé dix longs métrages et quatre téléfilms qui ont tous été bien accueillis par le public.
Il a reçu plusieurs prix, notamment pour "La lune rouge", "Les oubliés de l'histoire" (2009), "Où vas-tu Moshé ?" (2007), "La chambre noire" (2004), "Jugement d'une femme" et "Les lèvres du silence" (2001).■