La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a décidé, en coordination avec les autorités sanitaires et administratives compétentes, de procéder à des tests de dépistage du coronavirus au sein des différents établissements pénitentiaires, dans le cadre d’une démarche proactive et préventive.
Dans un communiqué, la DGAPR indique qu'un total de 1.736 personnes ont été soumises au test, dont 961 détenus, 711 fonctionnaires et 64 employés des sociétés opérant dans l’établissement.
Tous les résultats des tests provenant de 47 établissements ont été négatifs, de même que les résultats partiels de 10 prisons.
Les résultats de 16 autres établissements ne sont pas encore disponibles, ajoute-t-on de même source.
Par ailleurs, la DGAPR indique que deux fonctionnaires à la prison locale Salé 2 ont été testé positifs.
Ils seront soumis à un autre test pour confirmer leur contamination au covid-19.
Les résultats concernant la prison locale de Oujda et celle de Tétouan ont relevé qu’une personne dans chacun des établissements a été testée positive.
Ces deux personnes ont été soumises à un autre test qui s’est avéré négatif, ce qui a nécessité un troisième test dont le résultat n’a pas encore été révélé.
Concernant la prison locale de Ouarzazate, les résultats des analyses ont révélé la contamination de 207 détenus et 62 fonctionnaires exerçant dans cet établissement, en plus d'un autre fonctionnaire qui devait rejoindre la prison pour remplacer l'un des employés déjà contaminés.
Les résultats de tests de 55 détenus ne sont pas encore disponibles, alors que les analyses vont être refaites pour trois autres cas.
Le communiqué indique en outre qu'en coordination avec les autorités locales et sanitaires compétentes, la prison locale de Ouarzazate a été dotée d'unités mobiles à l'intérieur d'un espace privé, comprenant toutes les fournitures nécessaires à l'application du protocole de traitement du coronavirus sur les détenus contaminés.
Il a été également procédé, dans le cadre du renforcement de la protection des fonctionnaires de l'établissement, à la généralisation du port de vêtements spéciaux pour les employés ainsi que pour toute personne interagissant avec les détenus, à l'entrée comme à la sortie de la prison, tout en consolidant le contrôle du respect des mesures préventives au sein de cet établissement.