Le jour d’après, ce jour de l’après-crise, on y pense tous.
Quand pourrions- nous retrouver une vie normale ?
Quand pourrions-nous savourer de nouveau tous ces petits moments de plaisirs que nous avions et auxquels nous ne prêtions guère attention : une petite balade tranquille, se poser dans un café, juste se retrouver entre amis… ?
Ces «banalités» de la vie que nous négligions tantôt et dont nous nous rendons compte de l’importance maintenant que nous en sommes privés par le coronavirus.
Quand pourrions-nous simplement retrouver notre vie d’avant coronavirus ? Les plus érudits de cette planète n’arrivent pas à répondre à cette interrogation.
Nous avons fait voler des avions, nous avons créé l’arme nucléaire, nous avons créé le TGV, nous avons créé tellement de choses dans ce bas monde…, mais un minuscule virus a tout planté, en étant assez élégant pour nous laisser quand même Internet. Il a subitement mis nos vies entre parenthèses.
Pour l’instant, l’Homme et son génie sont neutralisés par le Covid-19.
Peut-on s’affranchir de cette saloperie ? Un jour peut-être. Quand nous arriverons à trouver un vaccin.
Dans 6 mois ? Dans un 1 an ? Dans 2 ans ?
Une chose est sûre, on ne pourra continuer à se terrer entre quatre murs. Il faudra sortir de notre confinement pour affronter la bébête qui est partout et nulle part en même temps.
Sacré combat en perspective ! Ceux qui se demandaient si nous étions seuls sur terre ont leur réponse : nous partageons notre toit avec le Covid-19.
Au Maroc, nous irons affronter cet ennemi invisible théoriquement après le 20 mai.
L’affronter ? Non. Plutôt l’amadouer en apprenant à cohabiter avec lui, à vivre en bonne intelligence. Pour seules armes, nous aurons des masques, des gants peut-être et des «gestes barrières» à respecter.
Et si nous savons utiliser ces armes à bon escient, nous pourrons alors retrouver un semblant de normalité dans nos vies et, surtout, permettre un redémarrage progressif d’une activité économique claudicante. Autant donc s’y faire dès à présent : nous serons en très mauvaise compagnie pendant encore plusieurs mois.◆
D. W.