Le Maroc traverse actuellement sa phase la plus dure et la plus meurtrière de cette crise sanitaire.
Mardi, 11 personnes ont été emportées par la covid-19, pour 500 nouvelles contaminations.
Au total, entre le 20 et le 28 juillet, 4.151 nouveaux cas confirmés ont été recensés pour 54 morts.
C’est trop. Beaucoup trop pour un pays cité, il y a peu, en exemple à l’international pour sa gestion efficace de la pandémie. Quel gâchis !
Aujourd’hui, force est de constater que tous les efforts consentis pour maîtriser cette pandémie sont en train de s’évaporer.
Pas par la faute des autorités du pays.
Mais simplement à cause de l’inconscience de certains citoyens qui, tantôt sont dans le déni, tantôt font preuve d’un laxisme révoltant, ignorant toutes les consignes données par les autorités en matière de respect des mesures barrières.
Les conséquences sont là : les cas de contamination montent en flèche, les familles endeuillées se multiplient et le coronavirus s’en réjouit cyniquement.
Pour beaucoup de familles marocaines, cette fête de l’Aid Al-Adha aura donc une saveur amère.
Il est peut-être tant pour les citoyens de faire preuve de responsabilité. De faire montre de civisme face à ce virus meurtrier.
Malheureusement, le Maroc n’est pas la seule victime de ce relâchement coupable.
Dans plusieurs pays, les messages d’alerte se multiplient, voire on procède à des reconfinements localisés. Dont nous ne sommes malheureusement pas à l’abri.