Le ministère de la Santé a mis à jour, le 22 janvier, sa note sur les «Aspects pratiques de la vaccination contre la Covid-19», dans le cadre du programme national d’immunisation.
Il en ressort ce qui suit :
Les maladies mineures sans fièvre ni troubles systémiques ne sont pas des raisons valables de reporter la vaccination.
Si une personne est gravement malade, la vaccination peut être reportée jusqu'à ce qu'elle se soit complètement rétablie. Ceci afin d'éviter de confondre le diagnostic différentiel de toute maladie aiguë (y compris le COVID-19) en attribuant à tort des signes ou des symptômes aux effets indésirables du vaccin.
Il n'y a aucune preuve de problème de sécurité de la part de personnes vaccinées ayant des antécédents d'infection au COVID-19 ou avec un anticorps COVID-19 détectable.
Il est peu probable que la vaccination d'individus infectés ou asymptomatiques ou en incubation d'une infection au COVID-19 ait un effet néfaste sur la maladie.
La vaccination doit être différée chez les personnes ayant une infection confirmée pour éviter de confondre le diagnostic différentiel.
Comme la détérioration clinique peut survenir jusqu'à deux semaines après l'infection, la vaccination devrait idéalement être différée jusqu'à la guérison clinique à environ quatre semaines après l'apparition des symptômes ou quatre semaines à compter du premier échantillon positif confirmé chez les personnes asymptomatiques.
Avoir des symptômes prolongés du COVID-19 n'est pas une contre-indication à la réception du vaccin COVID-19, mais si le patient est gravement affaibli, toujours sous investigation active, ou a des signes de détérioration récente, le report de la vaccination peut être envisagé.
