Les enseignants-cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) auront-ils finalement gain de cause ?
Difficile à dire, mais leur intransigeance semble, du moins pour l’instant, avoir fait revenir le ministre de l'Education nationale à de meilleurs sentiments.
Saïd Amzazi a en effet proposé la date du 10 mai pour la reprise du dialogue avec les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs et les représentants des enseignants-cadres des AREF.
Une décision qui fait suite au report sine die, par le ministre, de la seconde réunion initialement prévue le 23 avril.
Et c’est parce que les enseignants grévistes ont consenti à mettre de l’eau dans leur vin en regagnant les classes le 29 avril, que la tutelle a rouvert les portes du dialogue.
Amzazi a même annoncé la suspension de toutes les mesures administratives prises à leur encontre.
Cette mesure intervient «dans le respect des résultats de la réunion du 13 avril dernier au cours de laquelle le gouvernement s’est engagé à suspendre toutes les mesures administratives en cas de retour des enseignants-cadres des AREF aux classes’’, précise-t-il.
Le retour à la table des négociations est-il cependant annonciateur du début de la fin de cette crise qui secoue l’enseignement ?
Pas sûr du tout.
Car le point de divergence entre les deux parties semble insoluble.
Les enseignants-cadres des AREF veulent coûte que coûte intégrer la fonction publique, ce à quoi le gouvernement a répondu par un niet catégorique.■