Le ministère de la Culture et de la Communication travaille sur le projet de création de l'Institut supérieur de l'ingénierie patrimoniale en tant qu'institution chargée de la restauration des monuments et sites historiques dont regorge le Royaume.
C’est ce qu’a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de tutelle, Mohamed Laaraj, en marge d'une table-ronde.
Cet institut se chargera, en outre, de former des ingénieurs spécialisés dans la réparation et la restauration des sites et monuments historiques.
Pour préserver et restaurer ces sites, il est nécessaire de disposer de connaissances scientifiques, ainsi que de matériels et d'outils censés garder leur spécificité, a-t-il déclaré.
"Partant de l'approche globale adoptée, le ministère de la Culture et de la Communication souhaite réhabiliter l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine, spécialisé dans les recherches archéologiques et en patrimoine", a-t-il dit.
La renommée internationale de l'Institut avait incité le ministère à créer un institut supérieur de l'ingénierie patrimoniale, dont le but principal est de former des ingénieurs spécialisés dans le domaine.
Le chantier structurant, lancé par le ministère de la Culture, vise à placer la formation et la recherche scientifique dans les instituts supérieurs qui sont sous sa tutelle au cœur de la réforme universitaire, poursuit Laaraj.
Ce chantier a pour objectif de traiter les diverses transformations que connait le paysage culturel et médiatique, tant au niveau national qu'international, et de s'ouvrir "à de nouveaux métiers culturels et médiatiques liés principalement à l'industrie, à la gouvernance et à la gestion culturelle et médiatique", selon le ministre.
"Cette approche réformatrice devra contribuer à la qualification de diplômés capables d'accéder au marché du travail et de s'intégrer dans la vie professionnelle, culturelle et médiatique, conformément à un plan stratégique précis et à des systèmes d'enseignement développés et intégrés capables de former des compétences nationales de haut niveau", a t-il expliqué. ■
