Le département de la Culture et de la Communication a reçu quelque 536 demandes de création de journaux électroniques à fin octobre 2017, répartis entre les déclarations de parution, selon le concept de l'ancienne loi sur la presse, et la publication et les certificats de dépôt de journaux électroniques auprès du parquet général du Royaume, conformément à la loi en vigueur. C'est l'information donnée ce lundi au Parlement par le ministre de tutelle, Mohamed Laaraj, en s'exprimant sur "la réglementation du secteur de la presse électronique".
Selon Laaraj, le ministère accompagne ce secteur par le lancement d'un programme ayant permis la qualification des professionnels du secteur, à travers des formations initiales et continues dans une vision globale et intégrée, incluant les aspects relatifs au cadre réglementaire et juridique, au modèle économique des entreprises de la presse électronique, à l'éthique, à la propriété intellectuelle et au soutien public, en vue de permettre au secteur de disposer des outils techniques et professionnels afin qu'il puisse accomplir au mieux sa mission.
Par ailleurs, le Conseil national de la presse, en cours de création en tant qu'organe professionnel indépendant et élu, permettra l'autorégulation du secteur de la presse écrite et électronique, ainsi que la mise en place de ses règles d'éthique et de développement, pour sa modernisation et sa mise à niveau, ajoute-t-il.
Le Conseil accordera des cartes de presse professionnelles en vertu de l'article 6 de la loi n° 89.13, conformément à des conditions stipulées par cette loi. Laaraj estime en outre que les plus importants paris pour la création de ce Conseil, reposent sur sa capacité à permettre aux journalistes professionnels d'exercer leurs fonctions dans le respect total des dispositions de la législation en vigueur et du code de déontologie, conformément à l'article 29 de la même loi.