La conférence organisée récemment par la Chambre de commerce britannique sur les enjeux de la finance participative pour l’économie marocaine a été riche en informations.
Après avoir passé en revue la genèse de la finance participative au Maroc, marquée par la directive de Bank Al-Maghrib relative à Mourabaha, Ijara, Moucharaka en 2007, la création de Dar Assafa en 2010 et la récente modification de la loi bancaire, Lhassan Benhalima, directeur de la Supervision bancaire à la Banque centrale, a éclairé l’assistance sur le modèle que va suivre le Maroc, à savoir un système bancaire dual. Il a annoncé qu’à l’instar des banques classiques, celles participatives auront à leur disposition un Fonds de garantie des dépôts. Sauf que ce fonds ne sera pas géré par Bank Al-Maghrib, mais par une société gestionnaire ad hoc conforme à la Charia.
Aussi, la Banque centrale va publier incessamment un rapport sur la supervision macro-prudentielle. Il se focalisera sur la manière de gérer les risques systémiques des conglomérats (banques-assurances-marché de capitaux).