La presse est toujours prompte à donner des leçons, surtout à la classe politique à qui elle reproche souvent la faible représentativité de la gente féminine au sein des instances de décisions.
Mais également au gouvernement, qui est loin d’être un exemple en matière de parité.
Les acteurs de la presse n’ont-ils donc rien à se reprocher en la matière ? Pas sûr.
Un seul exemple : depuis sa création en 2003, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a toujours été dirigée par des hommes.
Après 15 ans, il est peut-être temps que les hommes passent la main afin de donner une touche féminine à cette Fédération.
Non pas par galanterie ou complaisance, mais seulement parce qu’il y a des femmes compétentes qui méritent de présider aux destinées de la FMEJ.
En cela, la FMEJ aura l’occasion, vendredi 21 décembre, lors de son 8ème Congrès, en marge duquel sera procédé au renouvellement de ses structures avec l'élection d'un nouveau président et des conseils fédéral et exécutif, d’écrire autrement son histoire.
On verra donc si elle fera preuve de sagesse en faisant sauter cette normalité quasi établie qui a pour corollaire de ne mettre en tête d’affiche que les hommes depuis 15 ans.■