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Béni-Mellal : Les autorités s’expliquent sur la mort de poissons au barrage Ahmed El-Hansali

Béni-Mellal : Les autorités s’expliquent sur la mort de poissons au barrage Ahmed El-Hansali

 

La mort, constatée samedi dernier, d'un nombre important de poissons au niveau du barrage Ahmed El-Hansali, près de Zaouit Cheikh, est due aux flux de margines "résidus d'oliviers" en amont du barrage, qui ont entraîné une grave pénurie d'oxygène à la surface de la retenue du barrage et une suffocation des poissons, informe l’Agence du bassin hydraulique de l'Oum Er Rbia.

Dans un communiqué, l’Agence indique que suite à cet incident, ses services ont dépêché plusieurs comités pour effectuer des inspections sur le terrain et prélever des échantillons d'eau du barrage afin d'effectuer les analyses nécessaires en vue de déterminer les causes de la mort des poissons.

Ainsi, les différentes analyses effectuées ont état d'une faible teneur des eaux de retenue du barrage en oxygène, avec une moyenne de 1,6 mg/l au niveau de la surface.

Ce qui prouve concrètement que la véritable raison de la mort des poissons est le flux des margines, résidus des oliviers qui se trouvent en amont du barrage (lequel flotte au-dessus de la surface) et qui conduisent à une grave pénurie d'oxygène et donc à l'étouffement des poissons, explique l'agence.

Les analyses effectuées par ces comités n’ont relevé aucune source de pollution dans le barrage, à l'exception des débits résultant des déchets des résidus d’oliviers, poursuit-on.

Les analyses réalisées par un laboratoire d'analyses public avant l'accident survenu le 30 novembre 2019 "ont démontré que l'eau du barrage est sereine".

Parallèlement à ces analyses, ajoute le communiqué, il a été procédé à la collecte des poissons morts et à leur enterrement à la chaux, dans le but d'éviter l'émission de mauvaises odeurs ou de polluer l’écosystème.

Par ailleurs, l'agence souligne qu'elle contribue, dans le cadre d'accords de partenariat, à l'achèvement des usines de traitement de margines.

Elle note cet égard l'achèvement de deux usines, une à Zaouia Cheik, près dudit barrage, tout en travaillant à généraliser cette expérience au reste des zones qui connaissant une importante production d'olives.

L'Agence du bassin hydraulique de l'Oum Er Rbia indique également avoir effectué plusieurs visites dans le cadre des comités mixtes régionaux pour sensibiliser aux dommages résultant du rejet des déchets de ces usines dans le milieu naturel, les exhortant à respecter les lois en vigueur dans ce domaine.

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