Le Quotidien du Maroc a vu passer de grands noms du journalisme.
J’ai eu à y travailler avec quelques-uns d’entre eux, comme le défunt Abdelmajid Smaili, Abdelkader El-aine, Jean-Pierre Tagornet, Mamady Sidibé, ou encore Omar Salim…, lequel y tenait une chronique que j’avais toujours plaisir à lire.
Ces journalistes m’ont beaucoup inspiré à l’époque. Je me nourrissais au quotidien de leur façon d’écrire.
Pour mon premier article qui a été publié dans la rubrique Sport, c’est d’ailleurs Abdelkader El-aine qui m’a encadré et pris sous son aile.
Le Quotidien du Maroc était une excellente école où, de correcteur, j’ai progressivement touché à tous les métiers, notamment le secrétariat de rédaction et le montage, pour ensuite glisser petit à petit vers le journalisme.
J’y ai appris les réalités du monde professionnel : délation, rivalités et jalousie.
J’y ai aussi découvert que la compétence n’était pas forcément un critère d’avancement; il fallait en plus être aux bottes du patron.
Mais, dès mes premiers jours là-bas, on m’avait mis en garde : «ne te mêle de rien; contente-toi de faire ton boulot, car tout ce que tu dis ou fais arrive aux oreilles du patron».
Un conseil que j’ai appliqué à la lettre jusqu’au jour où je reçus ma carte presse et que je décidai d’enrichir ma vie professionnelle en changeant d’horizon.
Je débarquai à Finances News début février 1999, trois mois seulement après sa création…
(A suivre)
D. W.