Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a démantelé, mardi matin, en étroite collaboration avec les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite “Etat Islamique” (EI) et composée de trois extrémistes âgés de 21, 27 et 37 ans qui s’activaient dans la ville d’Errachidia.
Cette cellule terroriste a été démantelée dans le sillage des efforts déployés par les services de sûreté pour neutraliser les dangers et les menaces terroristes et empêcher les organisations extrémistes d’atteindre la phase d’exécution matérielle de leurs stratagèmes et projets qui touchent à la sûreté et à la sécurité de la nation et des citoyens, indique un communiqué du BCIJ.
Les opérations simultanées menées par les éléments de la force spéciale relevant de la DGST ont permis d’interpeller le principal suspect qui est l’«émir présumé» de cette cellule terroriste ainsi que deux autres membres de ladite cellule.
Les perquisitions menées aux domiciles des suspects et dans le local commercial de l’un d’entre eux ont permis la saisie de matériel informatique, de cartes mémoires, de téléphones portables, d’uniformes paramilitaires, de manuscrits faisant l’apologie des opérations terroristes et des affiches évoquant le «khorassan» comme nouvelle base de combats.
Selon les recherches, investigations et opérations de filature opérées au sujet des membres de cette cellule terroriste, son émir présumé s’activait dans l’embrigadement et le recrutement dans les rangs des adeptes des courants religieux traditionnels, précise la même source, relevant que le mis en cause a transformé son local commercial se trouvant à proximité d’installations vitales et stratégiques en lieu de prières en proscrivant l’interdiction de la prière dans les mosquées, ainsi qu’en refuge pour la consécration de l’idéologie extrémiste dans les rangs de ses adeptes et en espace pour la planification de crimes à vocation terroriste contre les individus, en choisissant l’une des victimes comme cible imminente d’assassinat en raison de son travail dans un service d’utilité publique.
Les investigations révèlent que les membres de cette cellule terroriste se partageaient les contenus numériques à caractère terroriste comme ceux documentant les attentats-suicides et les assassinats commis par l’organisation “Daech” dans plusieurs régions du monde, en tant que moyen pour consacrer l’idéologie extrémiste et inciter à la perpétration de ces crimes sur le territoire national.
Les membres de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée par le BCIJ sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les ramifications régionales et internationales de cette cellule, ainsi que l’ensemble de ses plans et projets destructeurs, en plus d’interpeller toutes les personnes impliquées dans ses activités extrémistes.
Le démantèlement de cette cellule confirme, une nouvelle fois, la persistance des menaces terroristes à travers l’obstination de certaines organisations extrémistes à commettre des crimes de nature à nuire gravement à l’ordre public. Il donne aussi la preuve de la vigilance des services de sécurité marocains pour repousser ces dangers et menaces afin de garantir la sûreté de la nation et préserver la sécurité des citoyennes et citoyens, conclut le BCIJ.