Le gouvernement est désormais appelé à faire face à la contestation des élèves.
Lundi, date d’entrée en vigueur des nouveaux horaires scolaires (9h au lieu de 8h), les élèves, très en colère, ont battu le pavé pour demander au gouvernement de revenir sur sa décision d’appliquer, de façon permanente, l’horaire d’été.
Si la grogne était jusqu’ici contenue, marquée notamment par un dialogue apaisé entre la tutelle et les différents partenaires, avec les élèves, c’est une autre paire de manche.
Car il faudra leur faire comprendre, ou plutôt les convaincre de la pertinence de cette mesure «acceptée» certes par l’opinion publique, mais à laquelle elle n’adhère pas forcément.
Des élèves dans la rue, ce n’est pas bon signe pour un gouvernement. Et si la mobilisation est forte et continue, l'Exécutif sera forcément contraint de revoir ses plans.
Mais ira-t-il jusqu’à revenir sur sa décision ?
Plier devant les élèves pourrait être perçu comme un aveu de faiblesse.
S’entêter au risque de voir les cours perturbés quotidiennement ne serait tout autant guère la bonne approche.
On verra comment le gouvernement va gérer ce dossier.■