(Ph. Amnesty International)
La célébration de la Journée mondiale des réfugiés, mercredi, a une résonance particulière, dans un contexte où le débat sur la migration occupe l’actualité quotidienne.
Entre l’espoir d’une vie meilleure, la fuite des persécutions, des brimades et des chouanneries meurtrières et les conséquences désastreuses des changements climatiques, des millions de personnes sont obligées de se… déraciner.
Selon les chiffres les plus récents de l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés, au moins 65,6 millions de personnes, soit 1 sur 113 membres de la famille humaine, ont été déplacées de force dans leur propre pays ou à travers les frontières.
Derrière ces chiffres, se profile des histoires individuelles souvent tragiques, faites de séparation et de perte, de voyages mortels entrepris en quête de sécurité, de luttes herculéennes pour reconstruire des vies dans des conditions difficiles, estime le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés.
Il est affligeant de voir que les frontières se ferment, que les gens périssent en transit et que les réfugiés comme les migrants sont refoulés, en violation des droits de l’homme et du droit international, regrette-t-il.
Et ils sont nombreux les pays peu exemplaires en la matière. L’Algérie, qui fait la chasse aux migrants depuis plusieurs mois déjà, en est un.
Les Etats-Unis aussi, qui appliquent la «tolérance zéro» dans le domaine de l’immigration et ont séparé, depuis mai, plus de 2.300 enfants et jeunes migrants de leurs parents accusés d'avoir franchi illégalement la frontière américaine.■