Ils sont nombreux tous ces individus qui se répandent en miasme sur le pays, le Maroc. De leurs claviers, ils se cachent derrière la toile opaque du Net pour véhiculer de fausses vérités sur ce qui se passe réellement au Maroc aujourd’hui.
Abdelhak Najib
Écrivain-journaliste
Que l’on soit d’accord d’emblée, je suis le premier à écrire sur les colonnes des médias, connus et reconnus, sur les sujets les plus importants du Maroc aujourd’hui. De la santé et la protection sociale, la sécurité, le chômage, les droits des femmes et des enfants, les violences urbaines, les inégalités sociales, les ratages de l’enseignement, les grèves des étudiants en médecine et en pharmacie, les droits humains, la cherté de la vie, la précarité, les drogues et leurs ravages au cœur du tissu social marocain, les limites de la politique au Maroc, les manipulations politiciennes, la médiocrité devenue le baromètre à l’aune duquel on nivelle par le bas, la prostitution qui gagne de plus en plus de terrain, l’exclusion sociale, le népotisme, l’embrigadement religieux, le clientélisme, les passe-droits…
Mais écrire est très différent de la calomnie, de la diffamation, de l’insulte et des menaces, et autres accusations gratuites et dangereuses. Il est clair que l’on doit attirer l’attention sur les choses qui ne vont pas dans notre société. Mais il faut le faire avec responsabilité, en vérifiant deux fois plutôt qu’une ce que l’on avance, en remontant aux sources pour ne salir ni les gens ni son pays, surtout aujourd’hui, alors que le Maroc mène des batailles contre tous ceux qui veulent le voir échouer dans ses grands projets de changement, ses réformes et les nombreux défis qu’il relève. Faire le lit aux ennemis du pays en recyclant toutes les aberrations de circonstances émanant d’instances hostiles au Maroc est une erreur qui participe de cet esprit défaitiste que l’on rencontre chez certains de nos concitoyens. Ces derniers sont animés d’une haine incompréhensible à l’égard de leur pays. Ils sont prompts à le descendre en flèche pour abonder dans le sens de tous ceux qui sont profondément jaloux de cette dynamique qui caractérise le pays depuis quelques années. La critique est toujours facile tout comme le mensonge qui se nourrit de lui-même et enfante des contre vérités absurdes.
On peut ne pas être d’accord, encore loin d’être satisfait de certains handicaps qui freinent l’essor du Maroc, on peut alors le dire, l’écrire, sans haine, sans ressentiment de mauvais aloi et sans cette violence dans les propos qui, du coup, se vident de leur hypothétique sens et s’avèrent nuls et non avenus.
