Dans l'ombre oppressante de Gaza, la tragédie des enfants palestiniens se dévoile à la face du monde. Iron Swords, l’opération lancée par Israël après l’attaque du Hamas, cette lame cruelle, frappe sans pitié, transformant cette terre en un théâtre tragique où l'enfance s'évapore. Se meurt.
Les ruelles de Gaza résonnent de cris déchirants, et Tsahal, implacable, les mains ensanglantées, jubile. Exhibe ses trophées. Des morts par milliers. Et surtout, plus de 4.500 bouts de bois de Dieu arrachés brutalement et prématurément à la vie.
Dans la pénombre de Gaza, 40% des victimes sont des enfants. Chaque chiffre porte une douleur. Une prière. Un deuil. Des vies emportées dans le tourbillon de la haine.
À l'Hôpital Shifa, l'obscurité s'installe, les pleurs des bébés résonnent. Save the Children brandit désespérément des statistiques macabres dans un vain appel au secours, évoquant une réalité cruelle. Un appel sans écho. La tragédie est là : Gaza est devenue le cimetière d'une innocence sacrifiée.
L'OMS témoigne de l'horreur déclarée : des enfants tués, mutilés, plongés dans l’horreur de la guerre, sans aucun réconfort; des hôpitaux en ruines, où l’espoir d’une guérison cède la place à l’angoisse de mourir sous les scalpels, faute de médicaments et/ou d’électricité.
Dehors, ailleurs, l'âme de l'humanité implore un hypothétique cessez-le-feu. Pour seule réponse, les bombes tonnent impitoyablement, maculant de sang les artères de Gaza.
Au Conseil de sécurité, des voix vaines murmurent des paroles sans action. Pendant ce temps-là, les enfants de Gaza tombent; le sang de ces anges irrigue la terre. Les enfants de Gaza sont dans la souffrance et baignent dans une mer de peine et de douleur.
Aujourd’hui, les enfants de Palestine veulent juste que leur douleur s'apaise. Que le calme survienne. Que l'amour devienne la vraie lueur. Un vœu pieu.
Car, sous le ciel de Gaza, Iron Swords brise les rêves des plus petits et laisse en héritage de sombres destins. Les regards éteints des enfants révèlent une réalité insupportable : la guerre a volé l'innocence de milliers d'âmes.
Que la communauté internationale entende ce triste écho de douleur. Ce désarroi. A Gaza, l'innocence sacrifiée devient une insoutenable sentence.
F. Ouriaghli