Les discours du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mettent en lumière les tensions géopolitiques qui perdurent au Moyen-Orient et en Europe de l'Est.
Alors que Netanyahu évoque une potentielle «victoire totale» pour Israël avec une opération à Rafah, Zelensky quant à lui souligne l'importance du soutien occidental dans le conflit opposant l'Ukraine à la Russie.
Benjamin Netanyahu a déclaré ce dimanche, lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS, que l'armée israélienne ne serait qu'à "quelques semaines" d'une "victoire totale" en cas d'opération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre Israël et le Hamas. Netanyahu a cependant précisé l’opération militaire prévue par Tsahal ne que serait «retardée» en cas de trêve.
Pendant ce temps, Volodymyr Zelensky a révélé ce dimanche, lors d'une conférence de presse, que 31.000 soldats ukrainiens ont perdu la vie dans le conflit avec la Russie.
Cette annonce constitue la première communication officielle sur le nombre de pertes militaires ukrainiennes depuis le début du conflit.
«31.000 soldats ukrainiens sont morts dans cette guerre. Pas 300.000, ni 150.000, comme le disent Poutine et son cercle de menteurs. Mais chacune de ces pertes est une grande perte pour nous», a-t-il précisé.
Zelensky a également lancé un appel aux alliés occidentaux, soulignant que la victoire de l'Ukraine dépendait de leur soutien.
Il s'est exprimé avec confiance quant à l'approbation imminente par le Congrès américain d'une enveloppe d'aide tant attendue, tout en rappelant l'importance cruciale de ce soutien pour son pays.