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Bande de Gaza : Meurtres et impunité

Bande de Gaza : Meurtres et impunité

 

Israël continue de dicter sa loi dans la Bande de Gaza. En toute impunité. Et d’une manière sanglante.

Des avions de combat israéliens ont attaqué, tôt dans la matinée de ce mardi, le domicile d'un important dirigeant palestinien à l'est de la ville de Gaza, entraînant sa mort et celle de son épouse.

De même, quatre de ses enfants et une autre citoyenne palestinienne ont été blessés.

Au total, 4 martyrs sont tombés et 19 personnes ont été blessées à cause de l'escalade entamée à l'aube par Israël.

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a fermement condamné, aujourd’hui, cette agression militaire des forces de l'occupation israéliennes, qui constitue "une violation flagrante du droit international humanitaire et des conventions internationales".

Elle tient, à ce titre, Israël "pleinement responsable des conséquences de cette dangereuse escalade", appelant à la fin des violations et des attaques contre le peuple palestinien et au respect du droit international.

Sauf que Israël est coutumier des faits. Et reste sourd à toute injonction.

Dans ce chaos, la Palestine a obtenu une… petite victoire.

Car la Cour européenne de justice a décidé, mardi, que les produits alimentaires provenant des territoires palestiniens occupés par Israël doivent mentionner les indications d'origine exactes et préciser si elles émanent d'une colonie israélienne.

Cette décision, qui concerne tous les États membres de l'UE, a été prise "afin d'éviter que les consommateurs ne puissent être induits en erreur quant au fait que l’État d'Israël est présent dans les territoires concernés en tant que puissance occupante et non pas en tant qu'entité souveraine", explique la Cour de justice.

Dès lors, l'étiquetage "colonies israéliennes" et la mention du territoire d'origine de ces denrées est obligatoire au vu d'un règlement européen de 2011.

"Nous nous félicitons de la décision de la Cour européenne de justice et appelons tous les pays européens à mettre en œuvre cette obligation légale et politique", a indiqué le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erekat.

"Nous ne voulons pas que ces produits soient uniquement identifiés comme provenant de colonies illégales, mais souhaitons qu'ils soient bannis des marchés internationaux", a précisé Erekat dans un communiqué.

A noter que plus de 600.000 colons israéliens sont désormais installés à Al-Qods-Est et en Cisjordanie, où vivent un total d'environ trois millions de Palestiniens.

Ces colonies n'ont "aucun fondement en droit" et constituent une "violation flagrante du droit international", selon la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l'ONU. 
 
 

 

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