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Coronavirus : La région de Naples passe sans surprise en "zone rouge"

Coronavirus : La région de Naples passe sans surprise en "zone rouge"

 

La région de Naples (Campanie) a été classée en "zone rouge" ainsi que la Toscane, a annoncé officiellement vendredi soir le gouvernement italien, confirmant ainsi que près de la moitié des Italiens sont désormais en confinement partiel.

 

Ils sont désormais environ 26 millions, sur une population de 60 millions, à être soumis aux restrictions des zones rouges décrétées dans sept régions, où le taux de contagion au coronavirus est le plus élevé. Dans ces régions, dont La Lombardie (nord), poumon économique du pays, il faut une autorisation pour aller travailler ou aller se soigner, tandis que la plupart des commerces sont fermés.

La péninsule est actuellement divisée en trois zones, jaune, orange et rouge, en fonction de la gravité de la situation épidémiologique.

Le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza, a signé en soirée un décret, qui «institue deux nouvelles zones rouges (la Campanie et la Toscane) et trois nouvelles zones oranges (Emilie-Romagne, Frioul, Marches)».

«Je sais que nous demandons encore des sacrifices, mais il n'y a pas d'autre voie si nous voulons réduire le nombre de morts, limiter la contagion et éviter une pression insupportables sur nos réseaux sanitaires», a commenté le ministre sur les réseaux sociaux.

Hôpitaux débordés, patients traités dans leur voiture ou agonisant dans les ambulances : Naples et sa région, la Campanie, sont durement frappées par la nouvelle vague de Covid-19. La Campanie est passée directement de la "zone jaune", celle où les restrictions sont les plus faibles, à la "zone rouge" sans passer par la case intermédiaire "orange".

Neuf régions sont désormais classées "orange" (soumises notamment à une interdiction de se déplacer hors de sa commune) et seulement cinq (dont la région de Rome) sont encore classées "jaune" (télétravail recommandé). Un couvre-feu à 21H00 GMT est imposé sur tout le territoire.

Selon une analyse hebdomadaire du ministère de la Santé, portant toutefois sur la semaine du 2 au 8 novembre, l'Italie connaît «une légère réduction de la transmission par rapport à la semaine précédente», premier signe de l'impact de mesures nationales et régionales imposées à la mi-octobre.

Le rapport confirme la nécessité d'une «réduction draconienne des interactions physiques», en recommandant de rester si possible à la maison au sein du strict noyau familial.

Près de 41.000 nouveaux cas de coronavirus ont été recensés vendredi soir en vingt-quatre heures, ainsi que 550 morts, selon un décompte officiel.

Depuis le début de l'épidémie le pays a totalisé plus d'un million de cas et 44.139 morts.

(AFP)

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