L'Espagne aurait autorisé le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME) pour livrer du Gaz au Maroc, à en croire le pouvoir algérien pour qui la réouverture des vannes est une question d'heures.
La réaction d'Alger ne s'est pas faite attendre, avec l'acharnement et le ton que l'on connait : "Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l'Espagne, dont la destination n'est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols", a indiqué mercredi le ministère de l'Energie et des Mines algérien dans un communiqué.
La menace est on ne peut plus claire et vise directement le Maroc, puisque le ministre de l'Energie et des Mines du voisin de l'Est, Mohamed Arkab, a indiqué avoir été informé "ce jour (mercredi) par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I'Espagne d'autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME). Selon la ministre espagnole, cette opération interviendra ce jour ou demain, jeudi", permettant ainsi au Maroc de recevoir du gaz en provenance d'Espagne.