L'ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe est décédé, vendredi, suite à une agression par arme à feu lors d'un rassemblement électoral dans le département de Nara (ouest du Japon), selon la chaîne de télévision publique NHK.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida avait déclaré après l'attaque que l'ancien PM, Shinzo Abe, était dans "un état très grave", ajoutant que "c'est un acte barbare en pleine campagne électorale, qui est la base de la démocratie, et c'est absolument impardonnable".
Par ailleurs, la police japonaise a pénétré dans le domicile du suspect de l'attaque à l'arme à feu perpétrée contre Abe , selon des images de la NHK.
Les images montraient plusieurs officiers de police portant des vêtements de protection, des casques et des boucliers entrer à l'intérieur d'un bâtiment identifié par la NHK comme le domicile de l'homme arrêté pour tentative de meurtre aussitôt après l'attaque.
L'ancien chef de l'exécutif, âgé de 67 ans, prononçait un discours en fin de matinée près d'une gare à Nara lors d'un rassemblement de campagne électorale en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus.
Un homme d'une quarantaine d'années a été désarmé et arrêté pour tentative de meurtre, selon la NHK, citant des sources policières.
Selon plusieurs médias locaux, le suspect serait un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d'autodéfense japonaise, la marine nippone.
Abe a servi deux mandats en tant que Premier ministre (2006-2007) et (2012-2020) avant de démissionner en 2020 pour raisons de santé.
Mais il a assuré une présence au sein du parti au pouvoir, le Parti libéral-démocrate (LDP), contrôlant l'une de ses principales factions.
Le Japon dispose de l'une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu, et le nombre annuel de décès par ce armes dans ce pays de 125 millions d'habitants est extrêmement faible.