Trois jours après le crash d’un Boeing 737 peu après son décollage à Téhéran, l’armée iranienne a reconnu samedi que l’avion avait été touché "par erreur" par un missile.
Après avoir démenti des accusations dans ce sens dans un premier temps, l’état-major iranien a finalement reconnu dans un communiqué qu’une “erreur humaine” était à l’origine du crash qui a causé la mort de 176 personnes.
L'appareil a été pris pour un "avion hostile" et a été "touché", alors que les menaces ennemies étaient au plus haut niveau, indique un communiqué publié par l'agence officielle Irna.
Le Boeing affrété par la compagnie ukrainienne avait été pris pour “un avion hostile”, alors que l’Iran avait justement répliqué à l’assassinat du général Soleimani en frappant des installations américaines en Irak quelques heures plus tôt.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Djavad Zarif, a présenté les “excuses” de son pays pour un “désastre”, conséquence de l’“aventurisme américain”.