La Grèce prévoit d'emprunter entre 4 et 8 milliards d'euros sur les marchés en 2020, a indiqué l'Agence nationale de la dette, au terme d'une année qui a vu le niveau de ses taux d'intérêt tomber parfois en territoire négatif.
Ce montant est inférieur aux emprunts de cette année, où Athènes a émis 9 milliards d'euros d'obligations.
Alors qu'elle n’était pas la bienvenue sur les marchés financiers il y a dix ans, la Grèce a fait son retour en grâce cette année auprès des investisseurs qui montrent de l'appétit pour la dette souveraine hellénique.
Après une décennie de crise économique et plusieurs plans d'aide internationaux, la Grèce est désormais tenue par ses créanciers de respecter un excédent budgétaire primaire (hors charges de la dette) de 3,5% de son PIB jusqu'en 2022 et une croissance moyenne de 2,2% à horizon 2060.
Le budget grec prévoit un excédent juste au-dessus du seuil imposé par les créanciers.
La dette grecque devrait par ailleurs passer de 181% en 2018 (335 milliards d'euros) à 173% (329 milliards d'euros) en 2019, a précisé l'agence grecque.■