Les pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’engagent à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 dans la région, à travers des mesures concrètes assorties d’un calendrier contraignant. Un plan d’action a été adopté en ce sens, mardi à Banjul, en Gambie, au terme d’une réunion des ministres de la Justice et de l’Intérieur des Etats de la CEDEAO, initiée en partenariat avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). La région compte un million d’apatrides, a rappelé à cette occasion Volker Türk, haut-commissaire assistant pour les réfugiés, soulignant que "l’adoption du plan d’action constitue une avancée majeure dans la lutte contre l’apatridie" en Afrique de l’Ouest, qui "se pose désormais en leader de la lutte contre l’apatridie en Afrique et dans le monde".
"La région, qui s’était déjà engagée dans cette lutte il y a deux ans, se dote aujourd’hui d’un nouvel arsenal juridique plus complet et robuste contenant des mesures réalistes, adaptées aux réalités de l’Afrique de l’Ouest", a-t-il dit. ■