Le ministère tunisien de la Santé a annoncé, lundi, un premier cas confirmé de coronavirus en Tunisie.
"Il s'agit d’un ressortissant tunisien de 40 ans de retour d’Italie", a précisé Chokri Hamouda, du ministère tunisien de la Santé.
Dans des déclarations à la presse, il a assuré que la situation épidémiologique en Tunisie est sous contrôle, précisant que 600 personnes ont été mises en quarantaine.
Samedi dernier, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a présidé une réunion de travail consacrée à la mise en œuvre du plan national de prévention du coronavirus.
A cette occasion, le chef du gouvernement a décidé de consolider les moyens et équipements nécessaires permettant d'assurer la bonne application de ce plan national de prévention.
Il a souligné la nécessité de faire preuve de vigilance et d'assurer le suivi de la mise en œuvre de ce plan, tout en accordant une grande importance à l'aspect préventif et de sensibilisation sanitaire.
Pour sa part, le PDG de la Pharmacie centrale, Khelil Ammous, a appelé les Tunisiens à ne pas acquérir des bavettes sans raison valable, pour éviter toute éventuelle perturbation dans l’approvisionnement.
La Pharmacie centrale dispose d’un stock stratégique de bavettes acquis depuis près un mois, a-t-il dit, notant une baisse de la demande de cette matière après un pic de la demande enregistré au cours des deux dernières semaines.
Une vague de panique et de psychose suscitée par la propagation du Coronavirus dans plus d’un pays, a entrainé une hausse sans précédent de la demande de bavettes médicales qui servent à revêtir seulement les contaminés par ce virus.
La hausse vertigineuse de la demande sur les bavettes a entrainé récemment une flambée des leurs prix, lesquels sont passés de 150 millimes (0,5 DH) la pièce à 600 millimes (2 DH) la pièce.
Idem pour les masques médicaux réservés aux malades dont les prix ont triplé de 2 dinars (6,7 DH) à 6 dinars (23 DH), selon le vice-président du Syndicat tunisien des pharmaciens privés Nawfel Aamira.
L'épidémie de nouveau coronavirus a dépassé lundi le bilan de 3.000 morts et continue d'avoir de sérieuses conséquences à travers la planète, notamment économiques, avec un risque d’une baisse de la croissance mondiale.