C’est un nouvel élément crucial que vient de nous rapporter Le Point dans un article exclusif publié aujourd’hui sur son site Internet, concernant l’accusation de viol portée contre l’islamologue Tariq Ramadan.
Selon le journal français, «le soir du 26 mai 2012, où elle assure avoir été violée par l'islamologue suisse, Henda Ayari se trouvait au mariage de son frère cadet en Seine-Maritime».
Henda Ayari est la première à avoir porté plainte contre Tariq Ramadan en octobre 2017, lequel a toujours nié un quelconque viol, même s’il reconnaît des relations extraconjugales.
"Ce jeudi 19 juillet, Henda Ayari et Tariq Ramadan sont confrontés pour la première fois dans le cabinet des trois juges d'instruction parisiens en charge de cette affaire", indique le journal.
«Selon nos informations, les magistrats disposent désormais de plusieurs éléments recueillis par les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, en charge des investigations, venant contredire les déclarations d'Henda Ayari sur le jour précis où elle assure avoir été violée», précise la même source.
Le 26 mai 2012, Henda Ayari était bien au mariage de son frère, comme le montrent les deux clichés photographiques du mariage récupérés par les enquêteurs.
«Mme Henda El Ayari est vêtue d'une longue robe blanche à motif fleuri, elle porte un bijou tour de tête supportant une fleur blanche sur le côté droit», rapporte Le Point qui cite un procès-verbal en date du 10 juillet établi par un policier à propos des fameux clichés.
Dans cet article où le frère cadet traite Henda Ayari de «folle», «déséquilibrée», «grosse mythomane», «manipulatrice», Le Point estime qu’il y a suffisamment d’éléments qui «pourraient, peut-être amener les juges à reconsidérer la mise en examen de Tariq Ramadan et à le placer sous le statut de témoin assisté concernant les faits dénoncés par cette plaignante». L’intégralité de l’article.