Au Burkina Faso, au Mali et au Niger, plus de 4.000 personnes ont été tuées dans des attentats terroristes l'année dernière, a fait savoir, mercredi devant le Conseil de sécurité, le chef du bureau des Nations-Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.
Le nombre de personnes déplacées a été multiplié par dix pour atteindre environ un demi-million, a indiqué Ibn Chambas lors d'un débat du Conseil sur la situation sécuritaire au Sahel et en Afrique de l'Ouest.
La concentration géographique des attaques terroristes menace de plus en plus les Etats côtiers de l'Afrique de l'Ouest, a-t-il averti.
Ibn Chambas a souligné que les attaques incessantes contre des cibles civiles et militaires ont ébranlé la confiance de l’opinion publique.
Les gouvernements, les acteurs locaux, les organisations régionales et la communauté internationale se mobilisent dans toute la région pour répondre à cette menace, mais, a-t-il dit, le moment est venu d'agir.
L’envoyé onusien a ainsi appelé les dirigeants de la région à tenir leurs engagements et les partenaires internationaux à soutenir pleinement les gouvernements de cette partie de l’Afrique.
Une violence sans précédent a frappé ces derniers mois l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, avec des attaques incessantes contre des cibles civiles et militaires.
Les forces internationales dans la région ont également subi des pertes importantes, selon l’ONU.■