L'objectif n'est "pas d'obtenir des fonds" ou des compensations financières de la firme pharmaceutique, mais bien la livraison rapide de toutes les doses qui, selon le contrat, devaient être livrées par AstraZeneca au premier trimestre, a précisé le porte-parole.
Dans le cadre de la procédure engagée par la Commission européenne contre AstraZeneca, qu'elle accuse d'avoir manqué à ses engagements en termes de livraisons de vaccins, une audience en référé (en urgence) aura lieu le 26 mai devant un tribunal bruxellois.
Dans la procédure en référé, "nous demandons au juge de reconnaître l'urgence de la situation et d'ordonner la livraison des vaccins", a souligné le porte-parole.
Le groupe pharmaceutique suédo-britannique n'a livré au premier trimestre que 30 millions de doses de son vaccin sur les 120 millions qu'il était tenu contractuellement de fournir à l'UE. Pour le deuxième trimestre, il ne prévoit de livrer que 70 millions sur les 180 millions qu'il avait initialement promises.
L'exécutif européen estime qu'AstraZeneca n'a pas respecté ses engagements tels qu'indiqués dans le contrat, conclu à l'été dernier.
La Commission européenne a engagé le 23 avril une action en justice contre le groupe pharmaceutique AstraZeneca, auquel elle reproche de ne pas avoir tenu ses engagements sur les livraisons de son vaccin contre le coronavirus.
AstraZeneca a affirmé que les poursuites en justice de Bruxelles étaient "sans fondement", affichant sa volonté de "se défendre fermement".