La direction du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Sina a chargé deux groupes de travail distincts de vérifier le respect des procédures médicales en vigueur en matière de préservation de la santé et de la sécurité de la mère et de l'enfant et de contrôler les volets administratif et procédural à observer au niveau de la maternité et de l'hôpital d'enfants.
Selon un communiqué du CHU Ibn Sina, ces deux groupes de travail ont été mis en place suite à une enquête publiée par un journal national, comprenant des données dont la véracité doit être établie au risque de créer un climat de défiance et de remettre en question les services présentés par cet établissement.
La direction, procédant dans le cadre de la responsabilité qui lui incombe et des prérogatives qui lui sont conférées par la loi, a, ainsi, chargé un groupe de travail composé d'un staff médical spécialisé de procéder à une vérification clinique et de s'assurer du respect des procédure médicales et des démarches élémentaires en vigueur pour préserver la santé et la sécurité de la mère et de l'enfant, affirme le communiqué.
Le deuxième groupe de travail a pour mission de contrôler les aspects administratif, procédural et technique à observer au niveau de la maternité et de l'hôpital d'enfants.
En vue d'assurer les conditions de réussite aux deux groupes de travail et éviter toute influence sur le déroulement normal de leurs missions, la direction a donné ses instructions au médecin principal de la maternité de suspendre provisoirement l'infirmière principale de la salle d'accouchement et de l'affecter au service des affaires infirmières.
Cette décision, en vigueur jusqu'à l'achèvement de la mission des deux commissions et la remise des résultats à la direction du CHU, est une mesure préventive autorisée par la loi et qui revêt un caractère provisoire, puisque la suspension concerne le poste de responsabilité et non pas le poste de travail.
La direction assure que dès réception des synthèses du travail des deux commissions, elle prendra les mesures nécessaires et informera, en toute clarté et transparence, l'opinion publique sur l'aboutissement de cette affaire, rappelant qu'elle reste ouverte sur les médias nationaux et les parties concernées pour interagir positivement à leurs demandes dans le cadre du droit à l'information, sous réserve du respect de la procédure légale en vigueur.