S'associant à l'AMJOG (Association des jeunes obstétriciens et gynécologues du Maroc) et l'association Oum Keltoum, 7achak lance une campagne de dépistage dans le quartier casablancais de Sidi Moumen qui durera trois mois.
Fondé en novembre 2019 par la communicante et, militante féministe Sarah Benmoussa, le collectif 7achak n'a eu de cesse de mettre en lumière les injustices que subissent les femmes marocaines au quotidien.
Initié comme un mouvement contre la précarité menstruelle, 7achak a très vite soulevé les autres abus auxquels sont confrontées les marocaines, amorçant ainsi une libération de la parole, étendant son action à l'accompagnement des victimes — qu'il soit psychologique, juridique ou médical.
7achak s'attaque aujourd'hui à un nouveau tabou : le difficile dépistage des maladies sexuellement transmissibles pour les femmes précaires. Pour ces dernières, se faire tester est inabordable tant financièrement (dans ce cas HIV Hépatite B, hépatite C, siphillis c'est 950 dhs sans recherche de maladies type trichomonas, une fois que tu passes à la per chlamydia, mycoplasme, Papillomavirus etc... ça peut vite monter à 2200 ) que dans l'acte même de la démarche qui les stigmatise automatiquement.
Deux jours par semaine, des gynécologues seront disponibles dans le dispensaire de l'association afin d'ausculter gratuitement les femmes qui le souhaitent. Celles qui seront touchées par des symptômes se verront prescrire des analyses gratuites dans les laboratoires Laboplus et G Lab, également partenaire cette opération qui cible le tabou autour de plusieurs maladies sexuellement transmissibles : le VIH, la syphilis, le Papillomavirus et le trichomonas. Le cancer du col représente 13 % des cancers de la femme et 4000 femmes marocaines en meurt tout les ans, c'est la raison pour laquelle, le HPV ( papillomavirus ) et tous les autres tests sont primordiaux !