L'Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), qui regroupe plus de 500 associations et réseaux d'ONG œuvrant dans les domaines de l'environnement et du développement durable, a recommandé une meilleure gouvernance des zones humides au Maroc.
Dans son rapport "Les zones humides au Maroc : pour une meilleure gouvernance", l'AMCDD, qui regrette que "les zones humides souffrent d'un système de gouvernance non adapté", souligne l'importance de revoir ce système, à travers notamment la redynamisation du comité national Ramsar, en vue de le rendre opérationnel et efficace, et la mise en place d'un comité local pour chaque zone humide et d'un comité régional dans le cadre de la politique de la régionalisation avancée.
Selon la convention de Ramsar, les zones humides sont des étendues de marais, fagnes, tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres.
L'Alliance juge nécessaire de repenser et de redynamiser le rythme de classement des zones humides via l'identification des zones humides à proposer pour l’inscription dans la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale, en vue de doubler le nombre de sites Ramsar à l'horizon 2030.
Le Maroc, qui célèbre la Journée mondiale des zones humides (2 février), adhère à la Convention de Ramsar qui est entrée en vigueur le 20 octobre 1980.
Il compte actuellement 24 sites inscrits sur la liste des zones humides d'importance internationale (sites Ramsar), ayant une superficie totale de 272.010 hectares.■