L'Arctique a continué en 2017 de se réchauffer à un rythme deux fois plus élevé que la température mondiale. "Ce réchauffement rapide a provoqué des températures de l'air à des niveaux parmi les plus élevés de l'histoire et des températures océaniques supérieures à la moyenne et a eu des impacts divers sur les humains, les océans et les écosystèmes", révèle jeudi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU.
Les mois entre janvier à novembre indiquent que 2017 sera la troisième année la plus chaude jamais enregistrée, derrière 2016 et 2015, et devrait être la plus chaude en l'absence du phénomène El Niño, prédit l'organisation. La couverture de glace marine de l'Arctique et de l'Antarctique demeure à des plus bas pratiquement records.
Selon l'agence onusienne, la tendance au réchauffement continue d'entraîner une transformation spectaculaire dans la région arctique.■