Un rapport national sur la qualité des eaux de baignade et des sables des plages marocaines indique que 90,26 % des stations balnéaires surveillées respectent les normes microbiologiques conformes à la norme marocaine (MM.03.7.199).
Sur les 491 stations prévues pour surveiller les eaux de baignade, 421 respectaient les critères de classification, tandis que 9,26 % (39 stations) ne les respectaient pas cette saison. Les principales causes de non-conformité, selon le rapport, sont les effluents d'eaux usées, la densité élevée de baigneurs, les équipements sanitaires insuffisants, ainsi que les changements climatiques et les eaux polluées par les cours d'eau.
Les plages sont classées en "excellente qualité" (40,14 %), "bonne qualité" (31,59 %), "qualité acceptable" (19 %) et "mauvaise qualité" (9,26 %). La qualité des eaux de baignade a progressé de 87 % entre 2014-2017 à 90,74 % entre 2020-2023 selon la norme MM03.7.199.
La majorité des stations balnéaires non conformes se trouvent dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Casablanca-Settat. Les plages non propices à la baignade comprennent Calabonita, Kimado, Sabadia, Torres, Amiralat (Playa Blanca), Tanger Ville, Jbila 3, Sidi Kacem, Asilah Port, Plage Petite et Miami.
À Casablanca-Settat, 7 plages ne respectent pas les normes de baignade : Plage David, Mannesman, Zenata, Nahla Ain Sebaâ, Chahdia et Oued Merzeg. D'autres plages non conformes sont à Rabat-Salé-Kénitra (plage de Salé et Ain Ateiq), Souss-Massa (plage d'Aftas) et Oued Ed-Dahab-Lagouira (plage de Laayoune).
Le rapport recommande le renforcement des systèmes de traitement des eaux usées le long des côtes, la surveillance continue des installations d'assainissement et l'interdiction des déversements d'eaux usées domestiques ou industrielles dans les cours d'eau et les zones de baignade. Il préconise également l'accélération des systèmes de dépollution dans les zones côtières et les embouchures des rivières.