S’inscrivant dans ses encagements pour le respect de l’environnement, le Maroc a pris de nombreuses dispositions pour atteindre cet objectif. Outre l’arsenal juridique mis en place, d’autres mesures à caractère technique sont lancées.
L’industrie figure parmi les secteurs les plus polluants particulièrement la filière du textile. A cet égard, une convention a été signée entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, le Centre technique textile et habillement (CTTH) et l’Association marocaine de l’industrie textile (AMITH).
Cette convention vise à accompagner les opérateurs de l’activité pour lancer les dispositifs nécessaires afin d’assurer l’économie de l’eau et le recyclage des eaux usées. Il s’agit de mettre en place des solutions techniques, l'assistance technique, le «testing» et le contrôle qualité, la veille énergétique et écologique, la recherche et développement, la certification et le recyclage des eaux usées.
«L’industrie a un rôle important en matière de gestion rationnelle de l’eau et la durabilité des ressources. Certains cas de pollution causés par des usines de textile ne devraient plus se faire. Le CTTH est un laboratoire qui regroupe le processus de production, de gestion, de recyclage et de traitement de l’eau».
Pour sa part, Jalil Rais, président du CTTH, a expliqué que son organisme représente une synergie parfaite entre l’optique de développement et la maîtrise des compétences. Il a noté que ce centre regroupe des consultants et des experts de haut niveau qui assurent un savoir-faire reconnu en matière d’accompagnement et de formation. Cela permet une amélioration continue des prestations des entreprises».`
Il faut rappeler que le textile est une branche d’activité phare de l’économie nationale. Sa contribution est nettement visible au niveau de la création de l’emploi, des investissements ou de l’export.
«Notre secteur veut toujours monter en gamme que ce soit au niveau du volume produit ou de la qualité. Les performances réalisées à l’international sont dues à la compétitivité de la filière. Nous visons à atteindre les meilleures normes, en particulier au niveau écologique. La convention cadre signée aujourd'hui permettra d’utiliser de nouvelles méthodes de recyclage des eaux usées surtout que le secteur est consommateur de grandes quantités d’eau», affirme Ansari, président de l’Amith.