Après s’être agité et excité ridiculement, le polisario a certainement l’impression d’avoir pris une bonne rasade de jus de chaussette.
Particulièrement depuis lundi, quand le Conseil des ministres des 28 États membres de l’Union européenne, la plus haute instance décisionnelle de l’UE, a mandaté la Commission européenne pour négocier un nouveau protocole de pêche Maroc-UE incluant le Sahara marocain.
Oui, ces négociations incluent le Sahara marocain, n’en déplaise aux marionnettes du polisario et à celui qui les fait gesticuler, le pouvoir algérien en l’occurrence.
Ce mandat de négociation confirme non seulement la poursuite du partenariat entre le Maroc et l’UE dans le secteur de la pêche, mais constitue un gage supplémentaire de sécurité juridique des accords liant le Royaume à l’Europe.
Il balaie aussi d’un revers l’argutie brandie par les ennemis du Maroc, selon laquelle le Royaume exploite les ressources naturelles du Sahara, tout en n’en faisant pas profiter les populations.
Et ce, d’autant qu’un rapport d’évaluation de l’actuel accord de pêche élaboré par la Commission européenne, souligne que la région de Dakhla-Oued Eddahab est celle qui a reçu le plus de financement de l’appui sectoriel avec 47% des budgets prévus, suivie de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra avec 19% des budgets.
Bref, c’est un revers de plus pour le polisario, dont les connivences avec l’Algérie viennent d’être mises à nue de façon flagrante.
Autrement dit, de sa partie de pêche avec l’Algérie, il est revenu bredouille. De quoi se passer du tajine de poisson à l’algérienne (sic !).■
D. W.