Les salariés de La Samir, en arrêt de travail depuis 5 ans, continuent de demander une reprise des activités du raffineur. Ils programment une nouvelle grève le 18 janvier et demandent au gouvernement d'avoir une position claire sur le dossier.
Les salariés de la Samir, soutenus par les syndicats, notamment la Confédération démocratique du travail (CDT), ont tenu une réunion ce jeudi 6 janvier .
A l'issue de cette rencontre, il a été décidé d'organiser, devant les locaux du raffineur à Mohammedia, une grève de la faim symbolique et une marche pieds nus inédite, le mardi 18 janvier.
Outre leurs conditions sociales de plus en plus précaires, avec une baisse de leur pouvoir d'achat de plus de 60%, les salariés souhaitent faire entendre leur voix pour la réouverture de La Samir et la reprise des activités de raffinage. Une revendication de la première heure pour laquelle le gouvernement sortant n'a jamais pu trouver de réponse concrète et crédible.
La Samir est à l'arrêt depuis 2016 ce qui provoque une détérioration irréversible de l'outil de production.
Selon la CDT, le tribunal de commerce chargé de l'affaire ne peut pas, à lui seul, liquider les actifs de la société et apurer les dettes. Le syndicat appelle le gouvernement à se positionner de manière plus claire sur le sujet.