La Fédération nationale des agents et courtiers d’assurance au Maroc (FNACAM) vient de prendre ses distances par rapport au communiqué publié jeudi par l’UMAC.
Dans un communiqué, la FNACAM estime qu’elle ne saurait souscrire au boycott de l’application Web’ Inter, tel que préconisé par l’UMAC, «car ne reposant sur aucune raison objective». «Cette application est venue, en fait, répondre à un besoin, à savoir la dématérialisation des processus d’échanges entre l’Acaps et le réseau de distribution. Outre le fait que l’échange d’informations est réglementaire, cette application sert pour ainsi dire davantage les intermédiaires d’assurance qu’elle ne les pénalise», précise la Fédération.
Concernant la question de la TVA, la Fédération assure qu’elle suit ce dossier depuis 2001. «Notre discours n’a pas changé depuis; c’est une taxe que nous rejetons et, pour cause, elle est indue», note la FNACAM, non sans souligner que les discussions avec la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR) et la DGI sont bien avancées. Nous «sommes convaincus (…) qu’une solution sera trouvée», relève le communiqué.
«Pour ce qui est de la rémunération des intermédiaires, il y a sans doute lieu de préciser, par souci d’honnêteté, que cette question (déréglementation du commissionnement en 2006 oblige) ne relève plus de l’autorité de contrôle et que la seule alternative plausible est d’ouvrir des négociations avec les compagnies d’assurance prises ensemble ou séparément», ajoute le communiqué.
Pour conclure, la FNACAM souligne qu’elle «a choisi la voie du dialogue et compte la poursuivre jusqu’au bout, convaincue que la FMSAR ne saurait rester insensible aux efforts déployés par le réseau professionnel en termes de coût de gestion des contrats d’assurance souscrits par nos concitoyens».