Alors que se profile le projet de Loi de Finances 2019, les fédérations professionnelles aiguisent leurs armes.
C’est, en effet, l’occasion pour les patrons de réclamer davantage, notamment sur le plan fiscal.
Tout y passe : exonérations, déductions, crédits d’impôts, taux préférentiels…
Dans ce cadre, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a dévoilé, ce mercredi, ses propositions pour la relance du secteur, lequel revendique 6,8% du PIB national, pour 1.000.000 d’emplois cumulés jusqu’en 2016, soit 10% de la population active.
Et elle n’a pas dérogé à la règle.
Selon le président de la FNPI, Taoufik Kamil (photo), un mémorandum a en effet été soumis au ministère de tutelle en tant que feuille de route proposant des mesures concrètes à court, moyen et long termes et touchant les volets institutionnels, techniques, fiscaux, urbanistiques...
Les promoteurs veulent ainsi un guichet unifié pour les autorisations administratives avec une digitalisation des procédures, la création d’un Observatoire de l’immobilier, l’élargissement et l’extension de la convention public/privé, pour répondre efficacement au besoin en logements de plus en plus croissant, tous standing confondus, la relance du locatif…
Autant de points sur lesquels la tutelle devra se pencher.
Mais si la relance du secteur immobilier est bel et bien inscrit dans l’agenda gouvernemental, pas sûr pour autant qu’il consente de nouveaux avantages fiscaux à un secteur que l’on dit le mieux loti en termes de dérogations fiscales.■