Le monde... rit jaune depuis maintenant plus de deux mois. Depuis que les miasmes du nouveau coronavirus ont commencé à se disséminer sur toute la planète.
Oui, le monde a les boules. Pas moins de quatre milliards de personnes, soit plus de la moitié des habitants de cette planète, sont confinées pour éviter la prorogation du Covid-19.
Loin des convenances et des formules diplomatiques, le citoyen lambda que je suis est tenté de dire : «franchement, la Chine nous fait ch... ».
Car ce que nous vivons actuellement, c’est à cause des Chinois. Le président américain Donald Trump a d’ailleurs foulé les règles de bienséance et ne s’est pas embarrassé pour octroyer la nationalité chinoise au coronavirus, au risque de créer des tensions diplomatiques entre les deux pays.
Les Chinois doivent-ils pour autant s’offusquer ? A l’évidence non.
Car on a beau retourner cette crise sanitaire sous toutes les coutures, on revient au point de départ : la province de Wuhan où, selon la version officielle, les Chinois ont tripatouillé le pangolin.
Ce qui a débouché sur cette crise planétaire, parce que le coronavirus ne s’est pas contenté d’agir localement, mais il a troqué son passeport wuhanais pour s’internationaliser.
Les Chinois doivent donc faire profil bas, au regard de la souffrance créée par le Covid-19 à travers le monde.
Je suis remonté contre eux parce qu’au départ, ils n’ont pas dit toute la vérité autour de l’ampleur et de la nature de cette crise en Chine.
Ce qui aurait pu permettre aux Etats de mieux se préparer et, sans aucun doute, de réduire le nombre de morts.
Je suis remonté contre eux parce qu’actuellement en Chine, les Subsahariens vivent un véritable calvaire, sur fond de racisme.
Depuis plusieurs semaines, des témoignages font état de mesures discriminatoires contre les Africains, avec expulsions de leur logement, refus de leur louer des appartements, interdiction d’entrer dans les centres commerciaux et restaurants, quarantaine obligatoire même lorsqu’on est testé négatif...
Je suis en colère contre les Chinois quand je me rends compte qu’en ce moment, ils tirent un immense profit économique de cette crise sanitaire.
D’où viennent la grande majorité des masques portés à travers le monde ?
De la Chine, qui fait monter les enchères au regard de la demande mondiale importante, et où certains fabricants poussent le vice jusqu’à commercialiser des masques non conventionnels.
D’où viennent la plupart des tests vendus dans le monde ?
De la Chine : là encore, plusieurs pays, dont le Canada, l’Espagne et le Royaume-Uni ont eu à recevoir des tests défectueux. Le Royaume-Uni s’est vu ainsi fourguer pour 20 millions de dollars de tests inopérants.
C’est un brin immoral de profiter d’une crise sanitaire mondiale dont on a été à l’origine pour s’enrichir.
Je ne suis pas adepte de la thèse complotiste, mais reconnaissons qu’au final, les Chinois nous ont bien eus :
• Selon le bilan du 5 mai au soir, sur une population de 1,4 milliard d’habitants en Chine, il n’y a eu que 82.881 cas pour 4.633 morts, quand en France on compte 170.551 cas et 25.531 morts, 250.561 cas et 25.613 morts en Espagne, 213.013 cas et 29.427 décès en Italie, ou encore 1.225.471 cas et 71.245 morts aux USA.
• La Chine nous vend aujourd’hui tout ce dont nous avons besoin pour lutter contre le Covid-19. Début avril, les exportations chinoises de masques se chiffraient à 4 milliards d’unités, en plus des respirateurs, kits de détection et autres vêtements de protection.
• La machine économique chinoise tourne pendant que dans la plupart des pays dans le monde, l’on s’accommode d’un confinement difficile en étant oppressés par un déconfinement problématique, lequel contraint les gouvernants à tenter de trouver le juste équilibre Economie-Santé.
Avec le recul, je suis tenté de poser une question : A qui profite le crime ?
D. William