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Déficit hydrique: Les premiers effets commencent à se faire sentir

Déficit hydrique: Les premiers effets commencent à se faire sentir

Le déficit hydrique qui impacte le Maroc ces derniers mois et qui a été accentué lors du mois en cours avec un manque à gagner de plus de 60%, a poussé plusieurs acteurs publics et privés à tirer la sonnette d’alarme.

Toutes les régions du Royaume sont touchées mais à des degrés différents. Celles du sud étant les plus impactées, les autorités locales de certaines régions ont invité les citoyens et les professionnels à rationaliser leur utilisation de l’eau.

Selon des sources des Wilayas de Marrakech-Safi et de Souss-Massa, les autorités locales vont imposer des mesures restrictives pour une utilisation rationnelle de l’eau.

Les espaces verts publics, les golfs et les terrains de sport doivent être arrosés par de l’eau retraitée. Les propriétaires de piscines sont appelés à ne pas renouveler constamment les réservoirs et installer des équipements de recyclage.

Les sites de lavage de voitures, eux aussi concernés, devront utiliser de nouvelles méthodes économes en eau.

Rappelons que la ville d’Agadir avait subi en 2020 des coupures fréquentes d’eau potable notamment au niveau des communes de Dchira, Inezgane, Aït Melloul, Aourir, Drarga et la station balnéaire Taghazout. Ce scénario est fort probable pour l’année en cours d’autant que les barrages de la région frôlent le tarissement.

Au niveau de l’agriculture, les Offices de mise en valeur agricole d’El Haouz et de Souss-Massa devraient annoncer des rationnements de l’eau d’irrigation.

La question de la sécheresse se pose également avec acuité dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui présente pourtant une situation meilleure comparativement aux autres régions citées précédemment.

Le député Abdelkader Bentahar de l’USFP a, dans une question écrite à Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, demandé de lancer de nouveaux projets pour renforcer les capacités hydriques de la région qui a besoin de pas moins de 80 millions de mètres cubes d’eau pour satisfaire les besoins domestiques et industriels.

Actuellement, cette région accuse un déficit d’au moins 20 millions de mètres cubes et qui va s’accentuer dans les semaines à venir avec le manque de pluie. 

Bentahar a souligné que le retard pris dans la réalisation du projet de canalisation du Barrage Kharroub vers la station de traitement des eaux de Tanger, va impacter sérieusement les réserves de la ville au cours de la période estivale.

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