C'est ce qui risque de se produire. Mais cette fois-ci, ce ne sera pas de la même nature que le drame qui a eu lieu la semaine dernière à Rabat, où quatre quatre jeunes de nationalité tchadienne, étudiants à l'Université Hassan 1er de Settat, ont été retrouvés morts par asphyxie au gaz butane. Le poison mortel n'est pas le gaz butane, mais plutôt l'inertie politique qui asphyxie les milliers de petites et moyennes entreprises qui dépendent de la commande publique. En l'absence de gouvernement et d'une Loi de Finances qui n'est pas encore votée, ces PME ont tout simplement la corde au coup et plusieurs d'entre elles vont mettre la clé sous le paillasson, si ce n'est déjà fait. Et, malheureusement, les politiques ne paieront pas pour ce crime collectif perpétré sur ces petites structures qui sont le poumon économique du Maroc.■