Les multiples difficultés liées au manque de rentabilité du système fiscal ne doivent pas occulter la grande problématique liée aux dépenses des collectivités territoriales.
Au regard des nouvelles orientations du Royaume, les régions sont appelées à jouer un rôle de force motrice du développement.
D’ailleurs, lors de la 14ème édition du Colloque international des finances publiques, organisée récemment dans la capitale administrative par le ministère de l’Economie et des Finances et la Fondafip, Abdelali Doumou, homme politique chevronné et professeur d’université a alerté l’assistance sur la faiblesse précitée.
«Il faut un moins d’Etat central et un mieux d’Etat à l’échelle des régions et des territoires», dixit l’homme politique qui a siégé durant plus de deux décennies au Parlement marocain. Et de révéler : «Le taux d’exécution des dépenses des projets d’équipement ne dépasse pas 30% au niveau des collectivités territoriales».
L’économiste et président du Conseil communal qui fait savoir que le chiffre susmentionné ne franchit pas le taux de 75% pour le meilleur ministère en la matière, appelle à remédier à la carence d’ingénierie, de programmation et d’exécution des programmes d’équipement à l’échelle locale.
Ce qui passe entre autres, par l’amélioration du capital humain des collectivités territoriales qui, au regard de leurs nouvelles compétences ont besoin de profils pointus. En d’autres termes, l’approche qualitative doit prendre le pas sur la logique quantitative.
M.D
