Le groupe français spécialisé dans le traitement de surface pour l’anticorrosion a inauguré, mercredi, son site industriel Electroplast érigé, pour un investissement de 140 millions de dirhams, dans la plate-forme industrielle de Tanger Med.
Cette installation, la première du groupe en dehors de l’Hexagone, a pu être réalisée grâce à l’essor de l’écosystème automobile marocain, et grâce à la présence notamment des groupes Renault et Peugeot.
Elle a bénéficié aussi de la présence du complexe portuaire Tanger Med, 1er port d’Afrique.
Ce nouveau site s’étend sur un terrain de 20.000 m2, avec un bâtiment industriel de 8.200 m2 consacré au traitement de zinc-nickel et de cataphorèse pour pièces métalliques, sur des lignes entièrement automatisées.
Le site est également doté d’une station de traitement des effluents bénéficiant des meilleures techniques disponibles.
Le site, dont la production a démarré en octobre dernier, compte à présent 50 collaborateurs, avec une prévision de croissance portant cet effectif à terme à 120 personnes, selon des documents de la société.
Intervenant à cette occasion, le président du groupe Galvanoplast, Alexandre Cordonnier, a souligné que le choix a été porté sur le Maroc "pour son dynamisme économique", et en raison de la présence de plusieurs clients du groupe sur Tanger "avec lesquels nous travaillons déjà en France, et qui avaient des besoins de traitement de surface de cataphorèse en particulier".
Soulignant que le traitement de surface est un "maillon important dans la chaine logistique automobile", Cordonnier a indiqué que les clients du groupe sont essentiellement des emboutisseurs présents sur les zones franches du Maroc.
Pour sa part, le président du Conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger Med (TMSA), Fouad Brini, est revenu sur les points forts qui font l’attractivité du Maroc, notamment le respect des délais et l’offre de ressources humaines hautement qualifiées.
"Le respect du temps est un principe sacro-saint pour l’ensemble de nos engagements", a souligné Brini, ajoutant que de plus en plus d’industriels choisissent de s’installer au Maroc "grâce à la main-d’œuvre et aux ressources humaines hautement qualifiées disponibles".■