Officiellement, il existe environ 55.000 logements recensés, bien que certains militants associatifs avancent un chiffre encore plus élevé. Ce genre de logements est concentré essentiellement dans les quartiers populaires et les anciennes médinas.
La dégradation de ces logements est due essentiellement au vieillissement des maisons, au manque d’entretien, aux fortes densités d’occupation, à l’implémentation des bâtiments sur des sols impropres à la construction, au recours à des matériaux de mauvaise qualité, aux surévaluations non autorisées ainsi qu’aux conditions financières difficiles des populations qui sont contraintes d’y habiter. Sûr que ces anomalies ne leur permettent pas d’améliorer la sécurité et le confort de leur habitation.
A Casablanca, la commission de l’urbanisme et de l’environnement de l’arrondissement de Sid Belyout doit se réunir la semaine pour aborder le sujet. Selon le dernier recensement effectué, cette collectivité locale recense 300 maisons alors que la ville de Casablanca en englobe 6.000. L’une des difficultés rencontrées est le refus des résidents de ces logements de quitter les lieux sous prétexte qu’ils n’ont pas d’autres lieux où habiter.
Il est à rappeler que dans le cadre du programme de relogement, l’Etat accorde une subvention de 100.000 DH. Les personnes concernées obtiennent un crédit Fogarim de 150.000 DH afin d’acquérir un logement de type social.