L’indice des huiles végétales, qui a été le moteur du rebond de ce début d’année a augmenté de 4,2% en janvier en glissement mensuel.
Il a ainsi atteint des niveaux record, sous l’effet, entre autres de la réduction des disponibilités à l’exportation.
« Les prix des denrées alimentaires mondiaux ont augmenté en janvier, en grande partie en raison de contraintes liées à l’offre d’huiles végétales », a expliqué récemment l'agence onusienne. L’indice des prix alimentaires de la FAO, qui suit les produits alimentaires les plus couramment échangés au niveau mondial, a atteint une moyenne de 135,7 points le mois dernier, contre 134,1 en décembre, chiffre révisé à la hausse.
Ce chiffre était auparavant de 133,7.
La hausse des prix des denrées alimentaires a contribué à une poussée plus large de l’inflation alors que les économies se remettent de la crise du nouveau coronavirus. La FAO a mis en garde contre la hausse des coûts qui met en danger les populations les plus vulnérables surtout dans les pays dépendant largement des importations.
Selon l'Agence onusienne, l’indice des huiles végétales, qui a été le moteur du rebond de ce début d’année a augmenté de 4,2% en janvier en glissement mensuel. Il a ainsi atteint des niveaux record, sous l’effet conjugué de la réduction des disponibilités à l’exportation ainsi que d’autres contraintes liées à l’offre, notamment les pénuries de main-d’œuvre et les conditions météorologiques défavorables.
Cela a inversé la baisse de décembre pour atteindre un niveau record. Selon la FAO, les cotations de toutes les principales huiles ont augmenté, également sous l’effet de la hausse des prix du pétrole brut.
De leur côté, le prix des produits laitiers a augmenté de 2,4%, sa cinquième hausse mensuelle consécutive, les gains les plus importants étant enregistrés par le lait écrémé en poudre et le beurre.
Selon l'entité internationale, la baisse des disponibilités d’exportation de l’Europe occidentale et les prévisions de production laitière inférieures à la moyenne en Océanie pour les mois à venir ont contribué au resserrement des marchés laitiers mondiaux, tout comme les retards de transformation et de transport liés aux pénuries de main-d’œuvre de la Covid-19.